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CreativeWorkshop

26 septembre 2008

(sans titre)

Tant d'amoureux dans l'univers sont éternelles,
Et toujours cette même mélodie résonne,
Déesse de l'érèbe, quoiqu'il en soit,
Les pages s'alignent toutes lumineuses devant moi,
Si j'ai du goût, ce n'est guère,
Les frigidaires des névroses en stalactites de lueurs,
M'enfoncent leurs enseignes d'auberge,
Jusqu'au plus profond des globes,
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ce moment que mes amis connaissent,
N'a pas d'importance,
L'ombre disparaîtra au zénith,
Dévitalisant nos sens,
Nous creverons comme des chiens,
Devant vous,
Prisonniers du système,
Ange de la vierge
.

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26 septembre 2008

(sur une épingle)

Le soleil le matin
S'enchaine aléatoirement,
Elle se lève,
Même pas au hasard,
Elles les noient,
Prend le moulin à café
Entre ses cuisses,
Assise,
Ferme la porte,
La jambe en tension,
Son regard rencontre
Son corps,
Elle pleure
.
Plus rien
Ne lui appartient
.
Sa vie
Est accident,
D'un vi
Est accident,
D'une vie.
.
Elle sera fille
Mère
.

26 septembre 2008

(quatre)

il ne reste qu'elle,
l'odeur de ses pieds,
et 4 cigarettes dans le cendrier.
alors que des larmes me venaient,
le feux repris de plus belle,
impassible, silencieux, rongeant,
sans souffle il monta,
tant dis qu'elle descendait,
tombant sur mon coton,
les braises se rallumèrent,
m'enflammant à nouveau,
mon cl-215 ne pu tout éteindre
.

26 septembre 2008

(sans titre aussi)

Tant de souplesse
de pelouse,
Enflant encore
Sont corps
De nos murs,
Dans un profond
Résonne d'une chute,
L'écho en italic
Lui offre des roses,
Pour qu'elles,
Ou peut-être une nuit,
Près d'un lac
Alphanumerique,
Pure et divine
En soit,
Reprendra:
Ca va et
Point
.

26 septembre 2008

(sans titre)

Je cherche ce que d'autres ont perdu
Je suis passé par la Latière
Me suis fait un viel ami
Donnez-moi la Mer
De Debussy ou de Trenet
Pour ce premier rendez-vous
C'est que, dit l'enfant
Il n'y aura plus d'hiver
Je passe mon temps à crayonner
Des feuilles qui tombent
Sous l'effet de leur poids
Le vent est mort
Et je m'en vais
Soufflant dans le vide
Tombant à l'infini
Comme la pluie
Derrière ce rideau
En chute libre
Derrière ces mots

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26 septembre 2008

(portée)

Après les mystères du sexe
Savoir si l'on meurt
La menace de l'envers
Petit jésus, je vous
Donne mon rhume
Descendez à Denfert-Rochereau
Sur les lignes 4 et 6
Près du distributeur
En face de l'horloge
La caméra vous regarde
De profil trois quart
Vous serez l'acteur
De cette scène étrange
Au public averti

26 septembre 2008

(naples)

Née à domicile,
Héroïne obscure,
Comment ça, très pieux?
Ce matin, le maître,
Je prend le soleil,
Il crie le hérisson,
Qu'il a mal aux dents,
J'avais dix ans,
Quand je répondis:
Les Pyrénées, madame
Ce fut un lapsus,
Et non un port,
Naples.

26 septembre 2008

(carte)

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Lapin farci aux Pruneaux
Soupe au Chou rouge
Minis Feuilletés au Comté
Poulet rôti
Riz Violet de Thaïlande

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Homard grillé au four
Curry de Porc
Tarte à la Banane
Agneau de lait rôti au miel
Pavé d'Autruche à l'Orange

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26 septembre 2008

(attendant en)

Qu'il aime tous ceux là-haut,
Qu'il retrouvera,
Il attend
Du ciel
Des délices
La description

A lui
Ne s'intéresse
Personne

Personne

A part
Avant de s'endormir,
Marie,
Je vous salue

26 septembre 2008

(une petite voiture)

Tu connais la dernière,
Le loup et les agneaux,
Tu seras châtié,
Tu seras puni,
Je préfère encore un vélo,
La maison Potamie,
Et mes devoirs conjugaux,
Je fais un gâteau et je le mange,
Tu fais un gâteau et je le mange,
Jeune fille sans dot,
Tu me hais malgré tout,
Je ne veux pas être la mort,
Prends moi une dernière fois,
Une dernier fois dans tes bras,
Sans raison à notre amour,
En pin-up convaincu,
Déshabillons-nous,
Sans aucun graphisme,
Utilisable sans souris,
Je lui trouve un certain charme,
Un certain charme slave,
Malgré ses manières un peu rudes,
Les matins où l'on a pas envie de se lever,
Du pied gauche, les jambes coupées,
Il faurait dans une petite voiture me pousser.

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